La Mars Society Switzerland a organisé pour le Samedi 22 mars de 13h00 à 15h00 une conférence sur le thème de la Chine sur Mars.
L’orateur sera Philippe Coué, grand spécialiste européen de l’astronautique chinoise et auteur de nombreux ouvrages sur le sujet. Il a été diplômé du Conservatoire National des Arts et Métiers (Paris) et de l’EHSS (maîtrise en Histoire des Sciences et Techniques). Il a eu une longue carrière chez Dassault Aviation et s’est spécialisé très tôt dans l’astronautique chinoise, ce qui l’a amené à participer très activement à l’IAC (Académie Internationale d’Astronautique).
Comme jadis l’URSS, la Chine est devenue le « challenger » des Etats-Unis dans la conquête spatiale, sans en avoir toutefois atteint toutes les capacités. L’élection de Donald Trump comme président des Etats-Unis et la nomination d’Elon Musk à un post important de son administration devraient normalement dynamiser l’action de SpaceX, société contrôlée par ce dernier et qui est le porteur du Projet Mars pour son pays. Plus que jamais l’objectif de l’homme sur Mars est d’actualité parce qu’il est l’objectif que veulent atteindre les deux concurrents et que les moyens mis en œuvre sont considérables.
On connaît bien ces moyens et le niveau technologique atteint par SpaceX, beaucoup moins le projet des Chinois notamment sur le plan technologique. C’est pour cela que cette conférence, particulièrement bien documentée, est très importante pour toutes les personnes intéressées de savoir et /ou de déduire tout ce qui est possible sur le sujet.
Cet évènement sera aussi l’occasion de lancer une action étudiante au sein de l’EPFL. La Mars Society Switzerland créée par Pierre Brisson (proche du fondateur de la Mars Society américaine Robert Zubrin) en 2009, a toujours été proche de l’EPFL (vice président Sebastian Gautsch, adjoint de la section microtechnique; membre d’honneur, Claude Nicollier). Le moment est venu de tenter de lancer une association étudiante au sein de l’école, dirigée et animée par des étudiants. Aller sur Mars n’est plus seulement un rêve, c’est maintenant presqu’une réalité dont le succès dépend des compétences de l’ingénieur. Il y a « de quoi faire » en général puisque le Projet Mars est largement un sujet d’ingénierie et qu’il est interdisciplinaire puisqu’il s’agit non seulement d’aller sur Mars mais d’y permettre la vie humaine dans toute sa complexité. Et il y a de quoi faire en particulier à l’EPFL, pépinière renommée dans la monde entier, dotée de plusieurs sections compétentes autour d’un département eSPace particulièrement actif.
La balle est dans le camp d’Uku Haukanomm (candidat BSc) et de ceux qui voudront venir avec lui. Nous, les « anciens » seront toujours là pour les conseiller, les soutenir et les aider, en cas de besoin.